Avec Humour, des messages peuvent être passés....pour plus de tolérance et de compréhension de l'autre
Bravo mon petit !!!! C'est aux jeunes de prendrent la relève. Courage la balle est dans votre camp !!!!
http://www.kamini.fr/home.html
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Avec Humour, des messages peuvent être passés....pour plus de tolérance et de compréhension de l'autre
Bravo mon petit !!!! C'est aux jeunes de prendrent la relève. Courage la balle est dans votre camp !!!!
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Premier fils d'une famille de neuf enfants, Seydou Koné naît à Dimbokro en 1953. Elevé par sa grand-mère, le petit garçon connaît des années heureuses : portant le même prénom que le grand-père décédé, il est le « petit mari » de l'aïeule qui le cajole. Elevé parmi des femmes âgées, il en apprend notamment de nombreuses expressions dioula recherchées. Une règle importe et marquera l'enfant pour toute sa vie : il faut « parler droit », ne pas mentir, quelles que puissent en être les conséquences.
En 1962, il retrouve sa mère à Korhogo ; celle-ci l'emmène à Odjenné où son mari travaille pour la Compagnie française de Côte d'Ivoire, la CFCI. Seydou Koné passe dix ans à Odjenné, où en 1972, il préside la section locale du Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (MEECI). On l'appelle Elvis Blondy. La même année, il part suivre sa seconde au lycée normal de Korhogo. Elève inscrit à l'internat, l'adolescent forme un groupe avec ses copains Price (guitare), Pop Touré (batterie) et Diallo Salia (basse) : les Atomic Vibrations jouent en matinée les week-ends, pour les beaux yeux des jeunes filles du Couvent Sainte-Elisabeth voisin...
A force de sécher les cours pour préparer les concerts, Seydou est, à la fin de l'année, renvoyé du lycée. Désireux d'apprendre l'anglais, il convainc sa mère (qui lui trouve 25000 F CFA) de le laisser partir, en auto-stop, pour le Liberia voisin.
En 1973, Seydou Koné est à Monrovia. Il y reste treize mois, prenant des cours pour maîtriser la langue des Beatles et donnant des leçons de français. Mais le jeune homme veut aller plus loin. Il rentre en Côte d'Ivoire avec l'idée de partir aux Etats-Unis perfectionner son anglais,
aller à l'université, faire de la musique et créer un groupe. A l'époque, il a en effet déjà écrit maintes chansons. «Come back Jesus», par exemple, a été écrite au Liberia (le titre sera publié en 1985 sur l'album «Apartheid is nazism»).
C'est en 1976 que le rêve devient réalité : Blondy (c'est ainsi qu'il signe les lettres envoyées aux amis restés au pays, surnom qui existe depuis le collège à Odjenné) débarque à New York. Il s'inscrit dans une première école, la Geneva School of busines, où il suit pendant trois mois des leçons d'anglais commercial. Puis il use les bancs du Hunter College pour prendre des cours de langue accélérés et passer avec succès le test qui lui permet enfin de s'inscrire à l'American Language Program de Columbia University.
Pendant deux ans, le jeune Ivoirien suit ce programme destiné aux étudiants étrangers. En même temps, souvent de nuit, forcément, il enchaîne les jobs alimentaires -il est notamment coursier, à 5 dollars le pli porté. A ce rythme, il tombe bientôt malade. Alors qu'un médecin lui conseille de se reposer, un ami ivoirien, Oullaï Joachim, lui suggère de venir le rejoindre à Waco, au Texas. Seydou arrête les cours et quitte New York, son climat qui peut être si froid et son rythme infernal.
A Waco, le compatriote l'aide à trouver du travail :
c'est l'usine de dindons Plantation Food, puis celle de poulets.
Mais les abattoirs, cela ne correspond pas si bien que ça
au jeune homme qui, à New York, comme la plupart des Africains, évoluait dans les milieux carribéens et notamment jamaïcains : toute la période new-yorkaise a en effet été celle d'une approche de la philosophie rasta, illustrée par le concert donné par Burning Spear en 1976 à Central Park,
dont Alpha parle encore aujourd'hui comme d'une date majeure, et en quelque sorte, emblématique. Après les volailles, donc, le jeune Blondy trouve un job chez le plus grand distributeur de musiques chrétiennes du monde. Pour sa part, il continue d'écrire ses titres.
Une rencontre lui donne beaucoup d'espoir : celle du Jamaïcain Clive Hunt, qui lui présente The Sylvesters, un groupe formé par une famille de Dominicains qui joue régulièrement dans les petites salles de l'Etat de New York. Espérant enfin réussir, Blondy quitte le Texas et commence à se produire en première partie des Sylvesters. Il chante ses propres compositions, dont «Burn down the apartheid», «Bory Samory» (publié en 1984 sur « Cocody Rock ») ou «War», de Bob Marley, en français (publié en 1994 sur «Dieu»)...
Mais le plus grand espoir du jeune homme repose sur les 8 chansons enregistrées, sous la houlette de Clive Hunt, au studio Eagle Sound à Brooklyn. A l'époque, Clive Hunt a déjà réalisé le 1er album des Abyssinians, travaillé avec Max Romeo et écrit une chanson (Milk and Honey) pour Dennis Brown. Le disque ne voit malheureusement jamais le jour : le réalisateur ayant des problèmes d'argent, il a, dit-on à Blondy, quitté New York pour Londres.
Déjà quatre ans passés aux Etats-Unis, sans résultat vraiment palpable : en 1980, Blondy décide de rentrer en Côte d'Ivoire.
Peu glorieux, le retour est douloureux.
Le rêve américain a tourné au cauchemar.
De retour à Abidjan, Blondy habite chez des amis. Il se met à répéter avec des musiciens ghanéens au ghetto d'Adjamé, au Bracody Bar. Désormais, il se fait appeler Alpha, qu'il a ajouté à Blondy en signe d'espoir d'une nouvelle vie, d'un commencement.
En 1981, Roger Fulgence Kassy lui propose de passer dans l'émission qu'il présente à la télévision ivoirienne (la RTI), «Première chance». Les deux hommes se connaissent de longue date.
Adolescents, ils se retrouvaient en effet à Abidjan pendant les grandes vacances, au quartier Ebrié, chacun chez son oncle (les deux oncles travaillaient à la Présidence) ; ils ont passé le BEPC la même année.
Avant le départ au Liberia, en 1973, c'est d'ailleurs ensemble qu'ils se présentent au concours d'entrée à la RTI. Fulgence réussit, et entre au studio-école de la télévision ivoirienne. Quand Blondy revient des Etats-Unis, Fulgence fait partie de l'équipe du studio 302, dirigée par Georges Benson. En 1981 donc, Ful, comme l'appelle Alpha, lui propose «Première chance». Pour le chanteur qui a bientôt trente ans, c'est plutôt la dernière chance...
Il interprète quatre chansons : «Christopher Colombus» de Burning Spear, et trois de ses compositions, «Bintou were were», «Dounougnan» et «The end». «Tu verras, demain, ta vie va changer», avait prévenu Fulgence. Effectivement. Devant l'engouement suscité par le passage à la télévision, Georges Benson propose au chanteur de produire son premier album.
Ce sera «Jah Glory», qui sort fin 1982 début 1983. C'est, au grand regret de Seydou Koné, malheureusement trop tard pour faire partager sa joie à sa grand-mère chérie. Sur l'album, un titre que Benson hésite à mettre : «Brigadier sabari». La chanson (dont l'intitulé peut se traduire par la supplication «Brigadier, pitié!») dénonce les violences dont la police est coutumière. Le titre fait un tabac en Côte d'Ivoire et dans toute la région.
Il accompagne jusqu'à aujourd'hui la riche carrière d'Alpha Blondy,
qui compte plus de quinze albums et un nombre incalculable de concerts.
Avec son groupe le Solar System, l'artiste se produit en effet aux quatre coins de la planète, portant haut les couleurs de l'Afrique et de son pays,
la Côte d'Ivoire.
site : http://www.alphablondy.info
http://www.reggae.fr/artiste-biographie/494_Alpha-Blondy.html
Voici le site où vous découvrirez tout !!!!
Biographie par Biographie par www.alphablondy.info
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MERCI D'AVANCE
MOBILISATION LE 6 JUILLET...
VENEZ NOMBREUX
CITOYENS, CITOYENNES
UNE MOBILISATION DE GRANDE ENVERGURE AURA LIEU CE VENDREDI 6 JUILLET A 18H SUR LA PLACE GAMBETTA.
CI-JOINT LE TRACT A IMPRIMER ET DIFFUSER DANS VOS RESEAUX AFIN DE SENSIBILISER LA POPULATION ET VEILLER A CE QUE AUCUNE AUTRE FAMILLE NE SUBISSE CE QUE LA FAMILLE DIENG VIT DEPUIS 17 JOURS.
NOUS EXIGEONS DE SAVOIR CE QUI A CAUSE LA MORT DE LAMINE.
MERCI A TOUS !
TRACT A DIFFUSER AVEC LA PHOTO
Ce Vendredi 6 juillet 2007 à 18h sur la Place Gambetta Paris 20e, nous vous invitons à une mobilisation citoyenne afin d’obtenir : « Vérité et Justice pour Lamine Dieng ».
Lamine était un jeune homme de 25 ans qui nous a quittés le 17 juin 2007 à 4h30 du matin, lors d’une intervention policière dans des circonstances encore non établies. Il aurait succombé à un arrêt cardiaque. La famille a été prévenue 36 heures après son décès et a pu voir le corps seulement le 19 Juin, soit 58 heures après.
Une plainte contre X avec constitution de partie civile a été déposée, le 22 Juin 2007, auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris.
La famille a rencontré Mme le Vice-Doyen des Juges d’instruction le 29 Juin, qui s’était engagée à ouvrir une information dans les plus brefs délais.
Le corps de Lamine attend toujours à l’Institut Médico Légal, SANS STATUT, jusqu’à ce qu’une décision de Justice soit prise.
Pour que notre action soit juste et que nos voix puissent se faire entendre nous vous demandons de revendiquer avec respect et dignité, en hommage à Lamine.
Pour symboliser ce rassemblement, nous vous demandons de porter un haut blanc.
Mot d’ordre : VIGILANCE, HOMMAGE, RESPECT, SOLIDARITE,
VERITE, JUSTICE, DIGNITE.
ISBN : 978-2-917135-50-1
Du mirage nationaliste à l’utopie-en-action du messie collectif
Félix Mutombo-Mukendi, Du mirage nationaliste à l’utopie-en-action du messie collectif, L’Harmattan, Paris,
« Du mirage nationaliste à l’utopie-en-action du messie collectif ». Ce livre de Félix Mutombo-Mukendi se focalise sur le cas du Congo-Kinshasa. Cri de cœur et de raison, l’ouvrage est une autopsie de la décadence politique, économique, sociale et morale qui tétanise la République démocratique du Congo, dont la double trame s’articule autour d’un pseudo nationalisme aveuglant et d’une utopie démocratique et républicaine insensée.
C’est à l’honneur de l’auteur d’avoir eu la lucidité de dénoncer avec force ce « nationalisme verbal » déconnecté de la réalité, dans lequel ne cesse de s’encanailler la classe politique congolaise, voici près d’un demi-siècle. En effet, écrit Mwayila Tshiyembe dans la préface, « ce pseudo nationalisme est un véritable tissu de mensonge, de traîtrise, d’incompétence, d’irresponsabilité et d’égoïsme narquois. Il s’agit d’une mystification bourrée de sophismes et de logomachies au service de la tyrannie, en vue de dépraver les mœurs, d’endormir les intelligences et de dispenser les dévouements des Congolais».
Insensée et biaisée, l’Utopie démocratique n’a duré que « ce que durent les fleurs, l’espace d’un matin », pour paraphraser Ronsard. Tel un rêve éveillé, en effet, cette utopie s’est fracassée sur le roc de la décolonisation bâclée par la Belgique, basculant Patrice Lumumba (Premier ministre) et Joseph Kasa-Vubu (Président) dans le piège mortel d’une monarchie constitutionnelle mimétique, concoctée par la Loi fondamentale. Pis encore, le Mouvement Populaire de la Révolution, monstre enfanté par le Lieutenant général Joseph-Désiré Mobutu et ses thuriféraires, deux ans après son putsch du 24 novembre 1965, en tant que parti-Etat, a fini par dévoiler les turpitudes de la classe politique (les deux chambres du Parlement) et des élites congolaises toutes tendances confondues.
Compte tenu de tous ces paramètres, la déliquescence du régime de Mobutu et sa disparition corps et biens, sous les coups de boutoir de la guerre de l’Est (1997), n’a pas su extirper ce « mal qui répand la terreur », comme dirait Jean de la Fontaine. La noyade précoce, dans un bain de sang effroyable, de « l’aventure de libération » rondement menée par Laurent-Désiré Kabila et alliés, souligne combien les faits sociaux sont têtus.
Dans ces pages, l’auteur démontre que « la République démocratique du Congo est un théâtre d’ombres où sont englouties les espérances et les bonnes volontés, sans que nul n’ose lever le doigt ou crier gare ». Ainsi, s’enchaînent les successions des seigneurs de guerre, des leaders ecclésiastiques (Eglises et mouvements religieux), des mascottes des partis politiques, des seigneurs de la « société civile » et des « dynamiques des composantes » avalisant le champ politique des intrigues et de mauvaise foi. « Si la misère, les massacres, les viols qui en résultent n’étaient pas tragiques, ce cinéma de mauvais goût aurait prêté à sourire », écrit le préfacier.
C’est fort de ce constat que l’auteur se fait violence, invite les élites congolaises à sortir de la torpeur et rompre avec les chimères du passé. Innovante, sa proposition de « l’utopie-en-action du messie collectif » est un manifeste que l’on peut résumer ainsi : la refondation d’un Etat de droit et d’une démocratie adaptés à l’histoire, à la culture et aux aspirations des peuples du Congo, pour forger une société de liberté et de responsabilité, condition sine qua non de sortie de crise sociétale qui ravage la Rdc. « Cet Etat de droit et cette démocratie, précise l’auteur, ne doivent pas être la copie conforme du modèle occidental de l’Etat-nation ».
2005, 210 pages.
ISBN : 2-7475-9146-8
EAN : 9782747591461
En vente à la FNAC ou toutes autres librairies sur commande.
Ousmane Sembène, le père du cinéma africain
Encore une très grande perte pour le Monde Africain!!!!
Que Dieu aie son âme !!!Mort à Dakar à l'âge de 84 ans, celui qui se surnommait avec humour « l'aîné des anciens » du 7e art africain a eu droit, hier, à des obsèques solennelles.