-
-
TU ES GENIAL SAM
SUR UN MODE HUMORITIQUE POSSIBLE UNIQUEMENT A CONDITION D'ABANDONNER LES IDEES SCLEROSEES,LIBERTE,EGALITE, SEXUALITE EST UNE REFLEXION SUR NOTRE IDENTITE HUMAINE UNIVERSELLE, CE QUE L'ON NE PEUT RAMENER A UNE IDENTIFICATION A LA RACE, LA COULEUR OU LE SEXE. C'EST UNE ODE A LA LIBERTE, QUI NE SE DEFINIT PAS PAR CE QUI NOUS DISTINGUE DE L'AUTRE, MAIS BIEN PAR CE QUI NOUS RAPPROCHE DE L'AUTRE. LA LIBERTE QUI DEMANDE LE COURAGE : ABANDONNER UNE PARTIE DE NOTRE IDENTITE SPECIFIQUE POUR NOUS JOINDRE A L'AUTRE, QUI LA, DE L'AUTRE COTE, PARCOURT AUSSI UNE PARTIE DU CHEMIN. (TEXTE REPRIS SUR LES AFFICHES PUBLICITAIRES)SAM NOUS AVONS ETE VOIR TA PIECE ET VIVES FELICITATIONS, TU DIS TOUS HAUT CE QUE LES AUTRES PENSENT TOUT BAS...BRAVO POUR TON COURAGE ET TA FACON ADROITE DE DIRE LES CHOSES -
AUREVOIR ALI FARKA TOURE
TEXTE REPRIS DANS allAfrica.com
Disparition de Ali Farka Touré : l'Afrique perd un grand blues man
Sidwaya (Ouagadougou)
9 Mars 2006
Publié sur le web le 9 Mars 2006Hamado Nana
Ali Farka Touré, le célèbre guitariste malien s'est éteint le 7 mars 2006 à Bamako des suites d'un cancer. Dès l'annonce de sa mort, les radios maliennes ont commencé à diffuser sa musique pour lui rendre hommage.
Agé de 67 ans, Ali Farka Touré s'était imposé ces dernières années comme l'un des musiciens africains les plus créatifs de son temps. C'est en 1968, qu'il avait acheté sa première guitare à Sofia en Bulgarie. Influencé à ses débuts par la musique cubaine, la rumba congolaise et bien sûr la musique traditionnelle malienne, Ali Farka Touré va définitivement trouver son style lorsqu'un étudiant lui fit écouter des disques de James Brown, Jimmy Smith, Albert King, Otis Redding et John Lee Hooker.
Et ce fut la révélation. «Mais ? Cette musique vient de chez moi» s'était-il exclamé. Sa fascination pour le blues ne le quittera plus. Son talent et son acharnement au travail vont finir par l'imposer sur le plan international comme l'une des figures les plus emblématique du blues qu'il a rapproché de ses origines africaines. N'ayant jamais mis les pieds dans une salle de classe, Ali Farka Touré, avait un franc parler et un vocabulaire propre à lui pour exprimer ses convictions. A propos des blues men américains, il n'avait pas hésité à dire «moi, j'ai la racine et le tronc, eux ils n'ont que les feuilles et les branches». Signifiant ainsi que les origines du blues se trouvaient en Afrique. Ali Farka Touré a joué avec des grands comme John Lee Hooker et Ry Cooder.
Avec ce dernier, il sortira l'album «Talking Timbuktu» en 1993 qui décrochera le «Grammy Award» une des plus grandes récompenses de l'industrie musicale américaine. Ce succès n'avait pas tourné la tête à Ali Farka Touré qui se retirait toujours dans la ville de Niafunké qu'il a rendue célèbre à travers l'album intitulé justement «Niafunké». Se qualifiant lui-même de musicien paysan, il a beaucoup oeuvré pour le développement de sa région en réalisant de nombreuses infrastructures socio-économiques. Retiré dans sa ferme, Ali Farka Touré avait conquis la confiance de ses concitoyens qui le firent maire de la ville de Niafunké.
Avec la disparition de Ali Farka Touré, le festival «Jazz à Ouaga» a perdu un de ses plus fidèles animateurs et ambassadeurs. On se rappelle qu'en 2001, il avait donné deux concerts inoubliables au Centre culturel Georges Méliès et au siège de l'ATB dans le cadre de «Jazz à Ouaga». En 2005, Ali Farka Touré avait fait vibrer la Maison du peuple à l'occasion de la 13e édition de «Jazz à Ouaga».
Ali Farka Touré : Son jeu de guitare a émerveillé de nombreux mélomanes à travers le monde.
L'artiste venait aussi régulièrement à Dori pour la rencontre des éleveurs de l'Afrique de l'Ouest. Avec sa haute silhouette, ses grands boubous et son jeu de la guitare fluide, Ali Farka Touré a incontestablement marqué les mélomanes africains qui ont cru pendant longtemps que le blues n'était que l'apanage des seuls Noirs américains.
Ali Farka Touré, que la terre africaine que tu as tant aimée, te soit légère.
Faites d'allAfrica.com votre page d'accueil | Fils RSS . -
HOMMAGE A LEOPOLD SEDAR SENGHOR
www.radiofrance.fr/parvis/senghor.htm
ECOUTEZ.....
-
BON ANNIVERSAIRE MIRIAM MAKEBA CE 04 MARS
SI TOUTES LES "MAMAS" S'Y METTAIENT BEAUCOUP DE CHOSES CHANGERAIENT....SIGNE MAMAFREEKANNIE -
A MES AMIS AFRICAINS
Toi que j’ai croisé ; l’homme au Djumbé
D’où viens-tu ? De Lomé ou de Yaoundé ?
Sur mon chemin tu es passé
Hasard, signe du Destin, peu importe
Tu es là, tu me serre la main, me réconforte
Ton regard, ton sourire sont le Soleil qui t’escorte
Venant des terres africaines ; des monts et des plaines
Tes ancêtres ont connu la haine ;
La cause, hélas c’est leur peau d’ébène
La violence à l’extrême et la peine
Tassés sur ces bateaux qui les emmènent
Loin de chez eux, pour devenir malheureux
Frustrés, sans identités, révoltés ou très Pieux
Pourtant « Toi » l’homme africain ; tu es malin
Par ta sagesse, ta gentillesse et ta patience
Tu suis ton Destin plein de réminiscences
Ta détresse est aussi grande que ton avenir incertain.
Mais ne perds pas courage et garde ma main
Qui fera la chaîne et la force pour lutter !
Contre les méchancetés et les préjugés