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  • GEORGES ADEAGBO ART AFRICAIN EN CE MOMENT A BRUSSELS EXPO DU 18-21 AVRIL 2008

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  • Le poète martiniquais Aimé Césaire, chantre de la négritude, est mort

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    A toute la Communauté je vous prie de bien vouloir accepter mes très sincères condoléances, de ma part, de la part de ma famille et de mes amis.  Nous perdons un très grand homme !!! qui laissera derrière lui une richesse littéraire et des messages de fierté, de dignité et de reconnaissance de toute une race  humaine qui doit être très fière d'être ce qu'elle est "Black", source inépuisable de richesses culturelles, naturelles et traditionnelles, c'est aux jeunes de reprendrent le flambeau et de prendre exemple sur ces "Sages" qui disparaissent.

    De tout coeur avec vous

    MAMAFREEKANNIE DE BELGIQUE

    Mes Blogs :

     

    http://anniekluge.hautetfort.com/

     

    http://www.myspace.com/mamafreekannie

     

     

    ou allez svp dans "google" et tapez mamafreekannie vous y serez

    merci

    ADIEU !!! AUX JEUNES SVP PRENEZ EXEMPLE SUR CE TRES GRAND HOMME !!! MERCI DE CE QUE VOUS NOUS AVEZ DONNE "AIME CESAIRE"
    Touchée par l'hommage de Lucien JOLET, Président de l’Association culturelle (loi 1901) ZANMA.
    pour l'Homme combattant de la cause des peuples j'ai tenu à vous le faire partager. Non Lucien, Aimé CESAIRE ne peut pas mourir, son oeuvre et ton hommage le prouve.

    HOMMAGE  à  AIMÉ CÉSAIRE

     

    Non, les Géants ne meurent pas.

    Comme à l’île de Pâques, ils laissent leur imposante stature à la face de l’univers et au questionne-ment des vivants.

    De la solitude de l’exil, l’annonce triste a déstabilisé un peu plus l’existence fragile de mon être. Ce ne sont que des maux et encore des mots de souffrance indicible. Maux spasmés, mots convulsés, mots déchirés, mots soufflés des abîmes de la douleur.

    Le Temps a fait son œuvre. Il t’a drapé de son manteau qui te rend invisible aux tiens. Il a mis fin à une vie de 94 années de combat ; déjà Césaire, 1833 et l’affaire de la Grand’ Anse puis 1870, dans le Sud, la conscience politique. 1913, naissance à Basse-Pointe ; 1934, 1939 la négritude et le Cahier du retour au pays natal ; 1946, l’édilité ; 1950, la résultante : le Discours sur le colonialisme ; 1970 à Morne Rouge…

    Le Temps a osé t’éloigner de nous mais nous prendrons notre revanche. Ton œuvre est vivante.

     

    Dimanche,

    nous conterons encore ta vie, nous dirons tes mots, nous exprimerons tes phrases,

    je serai là, immergé, esprit à la rencontre de l’essence qui désormais flotte dans le bel azur de pureté qui baigne notre île.

     

    Dimanche,

    sur ta dernière demeure, nous jetterons une poignée de notre Terre, la Martinique pour notre fusionnelle affection.

     

    Dimanche,

    nous y jetterons des fleurs de balisier, le calice des furtifs colibris et aussi fleur de l’espérance que tu nous a inculqué dès ton engagement pour les « sans-voix », pour le respect de la dignité de l’Afrique humiliée, de ses enfants tombés sous les coups de la férocité, mais qui, debout, « dans la cale » ont bravé l’injustice du Nord.

     

    Ah ! Toussaint, quel homme, quelle nation, quelle analyse politique.

     

    Lorsque parut Le Progressiste, seule la réservation sauvait le lecteur. Je n’étais qu’un enfant et n’avais pas atteint ma dixième année. Feu mon père me remis « 20 centimes coq » et m’envoya chercher un exemplaire. C’était l’évènement de l’année, il y avait foule et discussion. Dans l’entête, la devise disait : « La chance de la Martinique, c’est le travail des Martiniquais ». Je fus conquis par la profondeur de cette vision qui plaçait notre Nous, face à ce monde de « capitaines d’industries ». Je me revois en train de lire en marchant, j’entends feu mon oncle Casimir de Fort-de-France, avec une voix de stentor, en vanter la portée salutaire et terminer par un « Ah ! Césai di ou sa… ». Il n’était point le seul.

    Enfin, la question de la prise en main de notre destin était posée avec réalisme. Nous ne pouvions être « la chose des autres ». Le Cahier d’un retour au pays natal avait déjà subjugué les consciences. Le Rebelle avait parlé, « plantureusement », impossible d’éviter les débats foisonnants. La Pelée surprit les habitants, un matin du 8 mai 1902, et bloqua les aiguilles de l’horloge à 7h52. Phénix, tu as réveillé en l’être humain : la conscience de soi, la dignité de soi, le respect de l’Autre, la dimension de l’Être.

    Ta place est toujours parmi nous, dans notre île généreuse et fertile, la belle Juanacaera des Caraïbes, notre Martinique chérie, notre perle frangée par l’écume blanche des flots qui jaillissent et se meurent sur ses côtes ciselées, île joyau et désormais écrin précieux de ton corps, le plus beau des Panthéons. L’abbé Grégoire, Hugo, Lamartine, Schoelcher même, j’en suis sûr, le voudrait ainsi. Alors, que l’humus fertilise notre sol pour la postérité.

     

    Tu restes toujours Aimé, à jamais gravé dans nos cœurs et notre mémoire.

     

    Non, les Géants ne meurent jamais.

     

    Aux proches, à la famille, je vous assure de ma profonde sympathie et vous présente mes Sincères condoléances

     

    Lucien JOLET

    Mobile : 06 14 51 20 15 lucien.jolet@gmail.com

  • IL EST TEMPS DE PENSER A L'ENVIRONNEMENT !!!

  • MEMORY

    Il y a 40 ans, Martin Luther King était assassiné

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    L'Amérique commémore vendredi 4 avril le 40e anniversaire de l'assassinat de Martin Luther King à l'heure où la popularité de Barack Obama, candidat démocrate noir à la Maison Blanche , redonne de la vigueur au "rêve" du héros de la lutte pour les droits civiques.

    Le 4 avril 1968, à 39 ans, le pasteur Martin Luther King Jr était assassiné d'une unique balle dans la tête sur le balcon d'un petit motel du centre de Memphis (Tennessee, sud), le Lorraine Motel. Né le 15 janvier 1929, le Prix Nobel de la Paix aurait 79 ans aujourd'hui. Le mystère de son assassinat reste entier après le décès il y a 10 ans du coupable désigné, James Earl Ray, un repris de justice condamné à 99 ans de prison qui a reconnu avoir tiré avant de clamer son innocence.

    La théorie d'un complot dont Ray n'aurait été que le bras armé a été largement évoquée, beaucoup ne voyant ni comment ni pourquoi ce détenu échappé d'un pénitencier du Missouri aurait planifié ce meurtre tout seul. Celui qui devait devenir le martyr de la lutte pour les droits civiques était déjà un héros charismatique de l'égalité raciale, depuis le boycott en 1956 des bus de Montgomery (Alabama, sud) et les grandes marches non-violentes jusqu'à son célèbre discours d'août 1963: "J'ai fait un rêve".

    "J'ai fait un rêve... Un jour, chaque Noir de ce pays, chaque homme de couleur dans le monde entier sera jugé sur sa valeur personnelle plutôt que sur la couleur de sa peau", avait martelé le révérend King devant 250.000 personnes à Washington. "J'ai fait un rêve...". Quatre mots qui rythmeront un discours et deviendront célèbres. Quelque quarante ans plus tard, lorsque le sénateur de l'Illinois Barack Obama, en campagne pour la nomination démocrate, aborde récemment la question encore bien vivace du racisme dans un discours à Philadelphie (nord-est), plus d'un font le parallèle avec l'éloquence du pasteur d'Atlanta.

    "C'est le discours le plus important sur la question de la race et sur l'avenir de notre pays depuis le discours +J'ai fait un rêve+ du docteur King", a affirmé Chaka Fattah, élu démocrate noir à la Chambre des Représentants, alors que nombre de commentateurs ont salué cette allocution "historique". Selon un sondage publié par CBS, plus des deux tiers des Américains (69%) ont trouvé que l'unique élu noir du Sénat avait pris acte du "blocage racial" dans le pays, de la "colère" des Noirs et du "ressentiment" des Blancs et avait bien su parler des relations entre les races.

    "Je n'ai jamais été assez naïf pour croire qu'une élection suffirait à faire disparaître nos divisions raciales (...)", a déclaré M. Obama.
    "Mais j'ai la ferme conviction que c'est en travaillant ensemble que nous pourrons aller au-delà des vieilles blessures du racisme", a ajouté le candidat à la Maison Blanche. Car même si 52% des Américains saluent "la grande influence" de Martin Luther King --une opinion partagée par 75% des noirs et 47% des blancs--, quelque 39% des noirs estiment aujourd'hui que "le chemin est encore long" pour parvenir à l'égalité raciale, selon un sondage réalisé auprès d'un millier de personnes par l'Université d'Ohio.

    Dans tout le pays, des cérémonies religieuses et des conférences universitaires vont célébrer vendredi la mémoire de l'apôtre de la non-violence comme à l'Université Vanderbilt (Tennessee) qui verra l'égérie des droits de l'Homme et ancienne militante communiste, Angela Davis, 64 ans, intervenir sur le thème: "Nous ne vivons pas aujourd'hui le rêve du Révérend Martin Luther King".