Toi que j’ai croisé ; l’homme au Djumbé
D’où viens-tu ? De Lomé ou de Yaoundé ?
Sur mon chemin tu es passé
Hasard, signe du Destin, peu importe
Tu es là, tu me serre la main, me réconforte
Ton regard, ton sourire sont le Soleil qui t’escorte
Venant des terres africaines ; des monts et des plaines
Tes ancêtres ont connu la haine ;
La cause, hélas c’est leur peau d’ébène
La violence à l’extrême et la peine
Tassés sur ces bateaux qui les emmènent
Loin de chez eux, pour devenir malheureux
Frustrés, sans identités, révoltés ou très Pieux
Pourtant « Toi » l’homme africain ; tu es malin
Par ta sagesse, ta gentillesse et ta patience
Tu suis ton Destin plein de réminiscences
Ta détresse est aussi grande que ton avenir incertain.
Mais ne perds pas courage et garde ma main
Qui fera la chaîne et la force pour lutter !
Contre les méchancetés et les préjugés