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POUR LES JEUNES - Page 24

  • LETTRE OUVERTE DU MRAX - AUX ANTIRACISTES

    LE MRAX

    Bruxelles, le 11 janvier 2007

     

     

    Objet : Réforme des lois visant à lutter contre le racisme et les discriminations 

    Madame,

    Monsieur, Chers membres, amis et sympathisants du MRAX,   Dans quelques jours, le Parlement aura à débattre de projets de loi sur la révision des dispositifs visant à lutter contre le racisme et les discriminations.   Cette réforme a été longuement travaillée par le cabinet du Ministre de l’Intégration sociale, Monsieur Christian Dupont, après une large consultation de la société civile. Elle répond à une nécessité, suite à un arrêt de la Cour d’Arbitrage et face aux exigences posées par les instances européennes. L’objectif en est notamment de rendre plus effective la protection des victimes de discriminations. Si nul ne conteste les bonnes intentions des auteurs du projet, dont beaucoup d’aspects sont réellement positifs et ont tout notre soutien – comme, par exemple, l’amélioration de la procédure civile –, d’autres éléments persistent hélas à nous poser de véritables difficultés, et nous mettent dans l’obligation d’en faire une question de principe. Nous pensons en effet pouvoir affirmer que ce projet, s’il est adopté en l’état, risque d’aboutir à une détérioration de la protection dont jouissent, jusqu’ici, une série de victimes de discriminations racistes.   Les deux éléments qui nous incitent à tirer la sonnette d’alarme sont : 1.-  la dépénalisation d’une série de comportements racistes – la discrimination dans l’emploi et dans l’offre de biens et de services – ; et 2.- l’absence totale de garantie quant aux modalités d’application du principal instrument permettant de prouver l’existence d’une discrimination, le test de situation ou « testing », qui est prévu par la loi mais renvoyé depuis 2003 à un hypothétique arrêté royal dont nous craignons qu’il rende ce mode de preuve impraticable.   Rappelons ici la différence essentielle entre le droit « pénal » et « civil » : en droit pénal, c’est le dommage causé à la société qui est avant tout jugé (atteintes aux principes inhérents à l’organisation de notre démocratie : à la sécurité, à l’ordre, à la morale publique, etc), tandis qu’au civil, c’est le dommage causé exclusivement à une victime particulière qui est pris en compte. Décider qu’à l’avenir les discriminations racistes ne pourraient plus être jugées qu’au civil (alors que les deux procédures coexistent aujourd’hui) revient donc à demander que de tels actes ne puissent plus être traités comme causant formellement un tort à la société dans son ensemble, à nos valeurs, ainsi qu’à la cohésion sociale : une discrimination fondée sur une motivation raciste ne pourrait donc plus être jugée comme un délit raciste portant atteinte à la société, mais uniquement comme un incident ayant causé un dommage individuel privé.   Le Gouvernement justifie cet aspect de sa réforme en partant du principe que les actions au pénal se sont, jusqu’à ce jour, montrées très peu efficaces. A qui la faute ? Aux hommes censés faire appliquer la loi, ou aux seuls textes législatifs ? Beaucoup de lois pourraient aussi être traitées d’inefficaces, sans qu’on en ait tiré la conclusion qu’il fallait dépénaliser les comportements en question : les violences familiales en sont un exemple parmi d’autres. Nous pensons que les discriminations racistes doivent continuer à être clairement identifiées, dans le droit pénal, comme des actes qui violent directement les grands principes inhérents aux régimes démocratiques. Il nous semble que cette  fonction symbolique et pédagogique du droit pénal n’a pas été suffisamment prise en compte dans l’évaluation qui a orienté les grands choix stratégiques de ce projet de réforme.   Nous estimons de surcroît que sortir ces comportements racistes du champ pénal présente des inconvénients pratiques réels. Ainsi, il deviendrait impossible pour quelqu’un à qui on vient de refuser l’entrée dans un établissement ou la location d’un appartement, de se présenter à la police pour faire acter sa plainte, identifier l’auteur, auditionner un témoin,… Nous craignons de ce fait que rassembler les preuves de la faute soit rendu concrètement plus difficile, et entraîne le découragement de certaines victimes.   S’il est indéniable que ce projet vise à accorder aux victimes une meilleure effectivité des jugements pour discrimination – principalement au moyen d’un système de compensations forfaitaires – rien ne peut justifier que ces améliorations se fassent au détriment des vertus pratiques, symboliques et pédagogiques du droit pénal. Surtout, cette démarche repose sur un pari, que nous estimons à la fois risqué et inutile. Il est risqué car, comme le rappelait en son temps le Centre pour l’égalité des chances, rien ne garantit que les avancées proposées au civil porteront réellement et complètement leurs fruits, d’autant que les mécanismes d’aménagement de la charge de la preuve (testing) restent juridiquement fragilisés. Ce pari est également inutile car, comme c’est le cas aujourd’hui, rien n’empêche que les deux procédures, pénale et civile, puissent continuer à coexister.   Le MRAX estime donc que la réforme envisagée remet en question une dimension particulièrement sensible du combat porté par la société civile, depuis des dizaines d’années, en faveur la lutte contre le racisme, et ce dans un climat de relative indifférence qui n’est pas sans nous préoccuper. C’est pourquoi, au nom de cet héritage qui a marqué les 60 ans de notre Mouvement, nous estimons qu’il est de notre devoir de vous en informer.   Vous trouverez sur le site du MRAX (www.mrax.be) une note juridique qui expose davantage les points posant problème dans cette réforme (y compris des points n’ayant pas été traités ici), et les suggestions de solutions que nous y apportons. Nous vous invitons à vous emparer du débat, à vous forger votre opinion et, le cas échéant, à nous rejoindre dans notre combat en le manifestant.   Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, chers membres, amis et sympathisants du MRAX, à l’expression de nos sentiments les meilleurs.        

    Didier de Laveleye

    Directeur
    --

    François De Smet

    Vice-président

    Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie  - MRAX asbl

    37, rue de la Poste  •  BE-1210 Bruxelles  •  Tél. : +32 (0)2 209 62 50  •  Fax : +32 (0)2 218 23 71 Visitez notre site : http://www.mrax.be/    

     

       

     
  • AVEC UN PEU DE RETARD JOYEUX NOEL ET MABROUK AID EL KEBIR ET BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2007

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    DESOLEE POUR LE RETARD POUR CAUSE IMPREVUE A BIENTOT DE VOUS RETROUVEZ SUR CE BLOG!!!!medium_noel_2007.jpg

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  • N'OUBLIEZ PAS D'ALLEZ CLIQUER SUR LES TITRES CI-DESSOUS

    LE RAP-RAI - HIP HOP - R & B- ZOUK - SOUL - BITTLES ET DIVERS à gauche du Blog!!! comme par hasard!!! vous y trouverez vos titres et chansons... J'attends vos suggestions.

  • UN GRAND ARTISTE NOUS A QUITTE...

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    James Brown, le roi de la soul est décédé à l'âge de 73 ans à Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis. Il avait été admis à l'hôpital samedi soir pour une pneumonie. Le chanteur, alias "le Parrain de la soul" ou "Mr Dynamite" eu encore "Mr Sex Machine", a enregistré plus de 50 albums, vendus à des millions d'exemplaires dans le monde, depuis le succès de "Please, Please, Please" en 1956.

     

    Gamin noir né de parents pauvres en Georgie, James Brown débute dans la vie comme cireur de chaussures, rabatteur pour filles de joie, et est condamné pour vol à l'âge de 16 ans. Avec ses compagnons de cellule, il monte un groupe de gospel. Quatre ans plus tard, il fonde les Famous Flames et opte pour le rythm'n and blues. Il enregistre "Papa's got a brand new bag" et "I got you (I feel good)" en 1965, suivis l'année suivante de "It's a man's world". En 1970, il créé le désormais incontournable "Sex Machine".

     

    Performances scéniques

    Les Blues Brothers lui rendent hommage à l'aube des années 80 en lui confiant un rôle de prêtre dans ce film éponyme devenu lui aussi culte. Et c'est vraiment le cinéma qui le relance puisque le film "Rocky IV", en 1986, lui permet de triompher avec Living In America. Depuis cette période, James Brown a enchaîné séjours en prison, cures de désintoxication et disques de qualité diverse. En 1988, James Brown est condamné à six ans de prison pour tentative d'agression contre des policiers. Il est mis en liberté conditionnelle au bout de deux ans et demi.

     

    En 2001 paraît un album hommage Doing The James Brown où l'on retrouve Aretha Franklin et Otis Redding. En 2002, l'artiste vient chanter en France pendant l'été. Après une vie faite d'excès en tous genres, James Brown apprend qu'il est atteint d'un cancer de la prostate à la fin de l'année 2004. "J'ai surmonté beaucoup de choses dans ma vie. Je surmonterai cela également", avait-il déclaré début décembre en apprenant qu'il devait subir une intervention chirurgicale. Le chanteur, connu pour ses performances scéniques et ses tenues de scène voyantes, est devenu l'homme le plus imité du show business. Veuf, James Brown avait été marié trois fois.

    d'après une agence en information

  • C'EST UN HONNEUR POUR NOUS...FELICITATIONS....ET VIF SUCCES

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    ENFIN......
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  • ZONE TRANSIT

    Peu importe ta couleur ou d’où tu viens !

    Tu es rentré dans mon cœur, sans carte ni visa

    Si ta peau d’ébène n’attise que la haine

    Te faire du mal, t’avilir, on ne le pourra pas

    Pour moi si souvent elle est toute ma peine

    Car pour ta dignité, j’en ai fait mon combat

     

     

    Toi l’homme, l’enfant tu marches d’un pas qui hésite

    A peine arrivé ! te voilà projeté en « zone transit »

    Mais de quel droit ? l’être humain est-il devenu stupide

    Ah oui, c’est la loi! ! ! Qui sert aux plus cupides !

    Aberration, discrimination, domination, expulsion

    C’est le lot quotidien de ces gardiens

    Gardiens de quoi, gardiens des lois ; ont-ils perdu la foi !

    Car ces frontières si scrupuleusement marquée par l’homme

    A la création du monde, y avait-il toutes ces normes ?

    Sommes-nous des animaux pour marquer nos territoires

    Et rendre la liberté de l’autre un acte dérisoire

    Vous croyez en Dieu ! Ou vous êtes athée, peu importe !

    Nul, n’a le droit de croire sa loi la plus forte

    Comment voulez-vous recevoir et être heureux !

    Si vous-mêmes vous ne donnez pas aux malheureux

    Exercez-vous à vous mettre à la place de celui

    Qui en face de vous, vous regarde d’un regard qui luit !

    Luit, d’espoir, de confiance et d’amour en abondance

    Ne détournez pas vos yeux et ouvrez votre cœur

    Car ce que vous donnez, un jour en retour vous le recevrez.