PAR LE BIAIS DE CET ARTICLE REPRIS SUR LE NET – JE VOUS COMMUNIQUE AUSSI LE BLOG DE SON OPPOSANT « KEMI SEBA » ET LES REVENDICATIONS DE CELUI-CI - IL FAUT RECONNAITRE ET ADMETTRE QU’IL DIT DE GRANDES VERITES QUE BEAUCOUP D’AUTRES N’ONT PAS LE CRAN DE DIRE
– C’EST HALLUCINANT !!!!
AU 21ème siècle d’en arriver là !!!
COURAGE A TOUS LES DEFENSEURS DE L’AFRIQUE – NE DONNEZ PAS LE POISSON – MAIS PLUTOT APPRENEZ A PECHER !!! ASSEZ DE COURBER L'ECHINE - ASSEZ DE POUDRE AUX YEUX - L'AFRIQUE "NE VEUT PAS D'AIDE", ELLE VEUT SEULEMENT RECUPERER SON DÛ.......ET ETRE RECONNUE COMME LE BERCEAU D'UNE CIVILISATION MONDIALE ET D'UNE RICHESSE MONDIALE. CAR SI LES GRANDES PUISSANCES D'AUJOURD'HUI SONT Où ELLES SONT C'EST GRÂCE AU SOL ET SOUS-SOL DE CE CONTINENT OPPRIME DEPUIS DES SIECLES !!!!
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Côte d'Ivoire: Sous nos yeux, l'histoire se répète ! Nicolas Sarkozy, tel l'Européen conquérant, dit aux Africains 'ce qu'ils doivent penser'
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L'Intelligent d'Abidjan (Abidjan)
OPINION
16 Août 2007
Publié sur le web le 16 Août 2007
Après avoir voyagé aux quatre coins du monde, Sarkozy a récemment décidé de s'occuper de l'Afrique.
Séjours éclairs en Libye, au Sénégal et au Gabon. Auparavant, il avait pris soin de rayer la Côte-d'Ivoire, ancien fleuron de la francophonie, devenu aujourd'hui, pays à problèmes, épine dans la chair du colosse français - de sa feuille de route. En mettant Abidjan sur la touche, Sarkozy a voulu, dès le départ, montrer que seuls les bons élèves seraient récompensés, renvoyant ainsi les dossiers difficiles, à plus tard. Si la visite au Gabon s'est passée comme une lettre à la poste et celle de la Libye comme une bonne affaire, le voyage au Sénégal est une autre histoire.
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Il était question pour le Président de donner sa vision profonde des rapports entre la France et l'Afrique, de renouveler les liens d'amitié et de fraternité. Mais Sarkozy est un homme d'action. Les choses doivent bouger et vite. Selon Jean-David Levitte, chef de la cellule diplomatique : " Il connaît tout, retient tout et vous rend le dossier avant même que l'événement traité ne soit passé ! (1)" Justement. Sarkozy est trop pressé. Son discours aux étudiants sénégalais à Dakar, le 26 juillet dernier, restera dans les annales des affaires étrangères de la France comme l'un des discours les plus mal pensés et les plus mal tournés de notre époque. Un caillou jeté dans la mare, un ballon de carnaval éclatant à la face de celui qui le tenait, un large sourire aux lèvres. Les jeunes Sénégalais ont eu droit à un survol historique sur les avantages et les inconvénients de la colonisation. Exhibant une compréhension très approximative des écrits de Léopold Sédar Senghor, de Cheikh Anta Diop et de la théorie de la "renaissance africaine", Sarkozy n'a pas pris la mesure de son auditoire. Sûr de sa suprématie, il n'a tenu aucun compte du nouveau vent qui souffle en Afrique et des rapports mouvants de la France-Afrique. En parlant d'une manière aussi condescendante, Sarkozy s'est comporté exactement comme les anciens colons qu'il était censé dénoncer : "Mais, il est vrai que jadis, les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont dit à vos pères ce qu'ils devaient penser, ce qu'ils devaient croire, ce qu'ils devaient faire." Et voilà que sous nos yeux effarés, l'histoire se répète ! En infériorisant la jeunesse africaine, Sarkozy s'est aliéné l'élite de demain. Et croyez-moi, nous ne nous y sommes pas trompés. A travers les jeunes, c'était aux parents qu'il s'adressait aussi en tant que père incontesté de la grande famille francophone. Même s'il a voulu nous convaincre qu'il reconnaît, la "profondeur et la richesse de l'âme africaine", il n'en demeure pas moins qu'il a agi comme ceux qui croyaient "qu'ils étaient supérieurs, qu'ils étaient plus avancés, qu'ils étaient le progrès, qu'ils étaient la civilisation." Mais bien entendu, la "colonisation n'est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique. Elle n'est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux. Elle n'est pas responsable des génocides. Elle n'est pas responsable des dictateurs. Elle n'est pas responsable du fanatisme. Elle n'est pas responsable de la corruption, de la prévarication. Elle n'est pas responsable des gaspillages et de la pollution." Elle est responsable de quoi, alors ? Est-ce vraiment la peine de rappeler le Rwanda, Elf, les diamants de Bokassa, la Guinée Equatoriale, j'en passe et des meilleurs ?
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Non, ce serait répéter ce qui est déjà connu. Et Sarkozy continua en lançant ce vibrant appel : "Mais, je suis venu vous dire que la part d'Europe qui est en vous est le fruit d'un grand péché d'orgueil de l'Occident mais que cette part d'Europe en vous n'est pas indigne. Car elle est l'appel de la liberté, de l'émancipation et de la justice et de l'égalité entre les femmes et les hommes." Et puis le cri du coeur " : Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles.
Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a pas de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée du progrès. Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance." Aucun premier ministre britannique, aucun président des Etats-Unis, aucun chancelier allemand n'oserait parler ainsi. Dieu merci, la France est plus grande que son chef d'Etat..
Mais, il faut comprendre Sarkozy. Il a un problème bien particulier à résoudre : comment arrêter le flot de tous ces immigrés venant d'Afrique ? Comment faire entendre à cette jeunesse qui a la manie de vouloir quitter sa terre natale, "pas pour fuir la misère" mais parce qu'elle "veut conquérir le monde" et qu'elle a le "goût de l'aventure et du grand large", qu'il faut rester à la maison ? Après tout, si Sarkozy a été élu à la magistrature suprême, c'est en grande partie pour régler cette question. Que dire d'une telle erreur de jugement, de ton ? Que dire de ce discours totalement en marge de la réalité africaine ? Que le président français a beaucoup à apprendre pour cacher ses préjugés raciaux. Et que nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge.